A l’étape du cahier des charges, de plus en plus d’entreprises limitent drastiquement le nombre de slides ou de pages autorisées. Si certains utilisent des cas pratiques pour les mises en situation, la soutenance a la faveur des entreprises qui regrettent l’uniformisation et l’aseptisation des présentations écrites. L’oral offre une plus grande liberté d’expression et permet de mieux percevoir la force de conviction. Pour le débriefing, il y a les partisans du débriefing collectif pour prendre leur décision et ceux qui optent pour le rating anonyme afin d’éviter les influences. Pour les cabinets non retenus, ces oraux sont une bonne façon de se faire connaître.
Parfois, ils échouent à plusieurs reprises avant de saisir ce qui est attendu d’eux et de, finalement, remporter un appel d’offres dans le futur. Les acheteurs apprécient les cabinets qui perdent avec panache et demandent les explications pour s’améliorer. Ils apprécient encore plus ceux qui reviennent pour l’appel d’offres suivant en ayant pris en compte ces commentaires.
Enfin, la mesure de la valeur du consultant est complexe car l’évaluation de la prestation intellectuelle est difficile à juger. Parfois, le consultant est, lui aussi, appelé à noter l’entreprise.