Si l’obtention de résultats en termes économiques et d’efficacité des organisations représentent une partie importante des demandes provenant de ces Directions, KEPLER est aussi régulièrement sollicité par des Directeurs qui sentent l’évolution rapide de leur environnement et souhaitent être « remis sur les bons rails ».
Du point de vue de la prospective, KEPLER estime que de nombreuses directions n’anticipent pas suffisamment la révolution en cours avec les nouvelles technologies et l’IA. Aujourd’hui, la maîtrise de la data est plus importante que la maîtrise des outils. Même s’ils disent l’avoir compris, beaucoup de responsables ne semblent pas avoir réellement appréhendé les conséquences à moyen terme de ces mutations, notamment la disparition de fonctions très opérationnelles ou de certains axes de compétitivité dans les pays « low cost » qui font faire face à une concurrence directe de l’IA.
D’après KEPLER, le quotidien prend trop de place dans ces directions pour pouvoir envisager sereinement ces changements. La préoccupation principale des directeurs achats reste, bien sûr, les économies. Au cours de ses missions, KEPLER a également fait le constat que les fondamentaux tels que le juste nécessaire (via l’analyse fonctionnelle et l’analyse de la valeur) ou la structure de coût, ne sont souvent plus maîtrisés par les Directions achats. « La compétence interne sur les fondamentaux n’existe plus. Nous sommes souvent appelés pour des missions autour de l’analyse de la valeur, et ce même pour des entreprises de premier rang réputées pour leur maturité. », déclare Pierre Rougier.
Le cabinet croit profondément à un retour aux fondamentaux et, en même temps, à la nécessité d’une projection des Directeurs Achats sur un moyen et long terme autour du digital afin qu’ils réinventent leur fonction en interface avec les autres métiers et ce, afin d’aider l’entreprise à atteindre ses objectifs stratégiques.