1. L’implication de la fonction achat « Business Partner »
Le temps où les Achats se limitaient aux prestations matérielles standardisées, dans une dynamique d’optimisation des coûts, de la qualité et des délais est terminé La fonction Achats devient de plus en plus influente au sein des organisations et elle est une force de proposition transversale. A ce titre, elle est maintenant légitime pour évaluer et acheter des prestations immatérielles tel que l’assurance, les commissaires aux comptes et le conseil.
2. Un ROI à tout prix
L’ancien modèle des cabinets de Conseil déjà présent dans l’entreprise et qui intervenaient sans objectifs détaillés est révolu. Les exigences des porteurs de projets ont augmenté : plus que du temps passé, ils attendent du ROI et un vrai « avant/après » s’agissant de la prestation du cabinet de conseil, qui doit pouvoir fournir des résultats mesurables et tangibles. Par ailleurs, on attend maintenant du prestataire de conseil un réel accompagnement jusque dans la mise en œuvre de la stratégie recommandée : autrement dit, s’il était auparavant mandaté pour livrer une recette, on lui demande aujourd’hui de réaliser le plat.
3. Le benchmark entre pairs se démocratise
Élément incontournable du networking, l’échange dynamique de bonnes pratiques se généralise et les recommandations s’échangent facilement, y compris au sujet des prestations de conseil. C’est une vraie nouveauté : auparavant cet arbitrage était plutôt confidentiel. Mais comme tout consommateur, le porteur de projets compare tous les éléments à sa disposition avant de choisir, le benchmark entre pairs est devenu un critère de recherche incontournable.
4. Des missions au forfait
Alors qu’auparavant, la mission-type du cabinet de conseil était comptabilisée en temps passé, on tend de plus en plus vers des missions au forfait avec des objectifs de résultats.
En parallèle, finies les immersions longues des consultants chez leurs clients dans un bureau dédié : la tendance est à la recherche d’efficacité, avec une moindre mobilisation des opérationnels, pour un maximum de résultats. Les consultants opèrent donc la plupart du temps depuis leur cabinet et ne se rendent chez leurs clients que pour des motifs et étapes précis.
5. Un marché atomisé
Jusqu’à présent les porteurs de projets achetaient une référence ou une marque. Désormais, ils achètent une expertise, et ce sont finalement des petits cabinets de conseil de niche, ultra spécialisés sur des problématiques précises, qui suscitent l’adhésion.
Il n’est du coup pas rare de voir des associés de grands cabinets créent leur propre « spin off », cabinet expert sur une thématique donnée avec une équipe dédiée qu’ils emmènent avec eux.
6. Des ressources très convoitées et très volatiles
Les cabinets de toutes tailles rivalisent pour recruter les meilleures ressources et expertises, ce qui augmente le niveau de tension globale sur le marché et crée une difficulté pour les porteurs de projets à bien identifier un cabinet expert dans leur problématique du moment. En effet, un cabinet expert d’un sujet à un instant T ne le sera peut-être plus quelques temps après, sans pour autant que le porteur de projet puisse l’identifier.
7. La révolution digitale est en marche
La transformation digitale de l’économie impacte également le marché du consulting à l’image du PortailduConseil.fr. Cette digitalisation répond en grande partie à la nouvelle dynamique décrite précédemment portée par 2 facteurs clés : la praticité (identifier en quelques clics des cabinets pertinents et recommandés par mes pairs) et le temps réel (mobiliser dans un temps donnée très réduit une liste exhaustive des meilleurs cabinets).