Les trois modèles de prestation (régie, forfait et success fees) sont fondamentalement différents. Les success fees sont les moins utilisés car ils nécessitent une certaine taille et une maturité du projet, ainsi qu’un prestataire motivé.
Bien que marginal, le fee discrétionnaire lié à la satisfaction du client en fin de contrat existe mais ses critères subjectifs doivent tout de même être définis dès le contrat. La régie est perçue comme la méthode la plus simple à analyser, contrairement au forfait qui ne permet pas la même lisibilité de l’offre.
Les success fees sont les moins utilisés car ils nécessitent une certaine taille et une maturité du projet Nombre d’entreprises ont une approche mixte : elles contractualisent au forfait mais demandent une analyse décomposée. Le forfait les protège en termes de maîtrise budgétaire et la grille de décomposition de coût permet de connaître la séniorité des intervenants, le temps prévu pour chaque étape et d’optimiser l’offre.
Certains agissent d’ailleurs ainsi dès le stade du référencement en donnant un cas pratique aux candidats. Pour les offres, une grille standard est fournie aux cabinets. Cette méthode aide les métiers dans le choix du cabinet et permet surtout de voir si le prestataire a bien compris le besoin. Si c’est le niveau d’effort qui prime, le cabinet proposant des profils junior sera préféré alors que si c’est l’input stratégique qui prévaut, les profils senior seront privilégiés.
Les fournisseurs importants montrent souvent des réticences car ils ne souhaitent pas dévoiler leurs coût internes. En fonction des clients internes, des sujets et des délais, le refus d’une telle méthode peut être un critère d’exclusion. Ce procédé donne satisfaction aux acheteurs. L’analyse des grilles avec le métier permet de renforcer la relation entre achats et métier.